Cette année, Mark Burdett Motorsport effectuait sa première saison complète en Formule Renault Eurocup. Au sein de l’une des catégories les plus relevées, les Britanniques ont acquis un maximum d’expérience avec Julia Pankiewicz et Presley Martono. À l’heure des comptes, le bilan est encourageant et l’objectif est de revenir plus forts en 2018 !

Fondée en 1994 par Mark Burdett, la structure éponyme s’engageait en Formule Renault en 2000 où elle remontait progressivement dans la hiérarchie pour se mêler aux avant-postes avant de rejoindre la Formule Renault NEC en 2012. Après avoir vu passer le pilote d’IndyCar Series Jack Hawksworth, ou encore Andrés Mendéz et Raoul Owens, anciens animateurs du Renault Sport Trophy, et Jake Hughes, vainqueur en F3 Europe et GP3 Series, l’équipe franchissait cette année la dernière étape en intégrant la Formule Renault Eurocup à temps plein.

Le développement comme maître mot

Pour sa première campagne dans le grand bain, Mark Burdett pouvait compter sur la Polonaise Julia Pankiewicz, qui avait déjà effectué une saison en NEC, et l’Indonésien Presley Martono, tout juste titré en F4 SEA. Deux pilotes qui avaient donc tout ou presque à découvrir en 2017…

« Aligner deux novices en Formule Renault Eurocup était assurément un défi, mais nous n’en refusons jamais un », affirmait Mark Burdett. « Notre plus grande force réside dans le développement de pilotes avec peu d’expérience. »

En effet, la structure est régulièrement sollicitée par des pilotes en quête de roulage. Lando Norris avait ainsi préparé sa campagne victorieuse en réalisant de nombreuses séances d’essais avec l’équipe.

Cette année, la tâche s’avérait plus grande, mais les deux pilotes parvenaient à atteindre le top quinze de manière régulière. Dès le deuxième meeting, Presley Martono ouvrait même son compteur en inscrivant le dernier point en jeu du week-end à domicile pour son équipe.

« Le top dix de ‘Prez’ à Silverstone était probablement notre principal moment fort de la saison. Signer notre meilleur résultat de l’année sur nos terres avec un rookie, et aussi tôt, était incroyablement gratifiant. C’est aussi toujours un vrai régal d’évoluer à Monaco ! »

Des objectifs atteints

Si la suite de la saison allait s’avérer plus difficile. Manquant parfois de réussite, les hommes de Mark Burdett trouvaient néanmoins les ressources pour retrouver la première moitié de tableau à Monaco, à Spa-Francorchamps et à Barcelone.

« Nous avons aussi connu des moments où cela s’est joué à vraiment peu de choses ! C’était le cas à Spa. ‘Prez’ a plongé au premier virage pour s’emparer de la dixième place, mais il a fini le tour en dix-septième position ! C’était décevant, mais c’est la course et cela démontre à quel point la concurrence est dense en Eurocup ! »

Avec seulement un point au compteur au terme de cette saison inaugurale, les objectifs de l’équipe étaient-ils atteints ?

« À bien des égards, oui ! Avec des débutants, votre attention quitte les pole positions et les victoires pour se porter sur la satisfaction des progrès accomplis dans les domaines où vos pilotes rencontrent des difficultés. Notre objectif sera toujours qu’ils terminent la saison avec un meilleur bagage qu’au début. Nous y sommes arrivés et nous avons fait bien plus encore ! Presley est désormais à un niveau où il peut viser le top dix. En parallèle, Julia est méconnaissable en piste et en dehors par rapport à l’an dernier. »

Assembler le puzzle

« Du point de vue de l’équipe, nous avons fait de l’excellent travail », se flattait Mark Burdett. « Nous n’avons connu aucune panne tout au long des dix rendez-vous, hormis un ECU défectueux lors de la première course à Monza. C’était incroyablement frustrant, mais nous avons véritablement mené l’équipe à un niveau supérieur aux attentes et nous prévoyons de progresser à nouveau en 2018. »

« Nous allons à nouveau renforcer l’image et la promotion de l’équipe, toujours dans le but d’améliorer nos résultats en piste », concluait-il. « Nous alignerons trois monoplaces tout en continuant de pousser afin de surpasser notre bilan 2017. Nous savons que nous travaillons bien ensemble et que la voiture est bonne. Il nous faut désormais assembler les pièces du puzzle pour commencer à jouer la victoire, ce qui est le plus intéressant. »

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